John Oliver et l'indépendance de l'Ecosse


En regardant un épisode de "Last Week Tonight" une émission politique et satirique de John Oliver, j’ai été heureuse de découvrir l’indépendance écossaise dans les archives! Je suis récemment une fervente adepte de ce commentateur et présentateur mais pendant de nombreuses années j’ai regardé “The Colbert Report” et “The Daily Show” avec Jon Stewart, où John Oliver a gagné la reconnaissance en tant que comédien dans l'équipe comique. Comme Stephen Colbert, Jon Stewart, et Russel Brand en Angleterre, Oliver a tendance à avoir des penchants politiques de gauche mais présente un éventail de sujets très recherchés et pertinents, pour un large public, en utilisant un angle comique afin de faire appel spécifiquement aux jeunes qui ne pourraient autrement pas suivre les événements actuels. 

Par exemple, cette semaine les réseaux sociaux ont été inondés par des posts sur le plus récent épisode d'Oliver de "Last Week Tonight" dans lequel il s’est envolé vers la Russie  pour interviewer Edward Snowden sur la surveillance du gouvernement aux États-Unis. Il a posé des questions stratégiques pour gagner l'attention de la jeunesse américaine, comme par exemple, si le gouvernement américain intercepte les photos nues envoyées sur Internet dans les frontières continentales et dans les territoires américains. La réponse selon Snowden était oui, et les jeunes électeurs autour de pays sont soudainement devenus très intéressés par le sujet de la surveillance intérieure, même si avant cela ne semblait pas particulièrement intéressant pour eux.

La même chose peut être dite en ce qui concerne la question de l'indépendance écossaise. Comme un homme britannique à parler très franchement sur le traitement de son pays vers l'Ecosse et les citoyens écossais depuis des siècles, Oliver utilise la satire pour attirer l'attention des jeunes aux mouvements d’indépendance de certains pays, dont ils n’avaient pas connaissance en premier lieu. 

En effet, de nombreux citoyens américains ne sont pas conscients des distinctions entre le Royaume-Uni, (composé de l'Ecosse, Pays de Galles, l'Angleterre et l'Irlande du Nord) et le Grande-Bretagne, qui Oliver décrit comme “un  mariage arrangé de 300 ans" entre l'Ecosse et l'Angleterre, en admettant que l'Angleterre a été "un peu un idiot (dick) depuis la lune de miel" c’est là l'importance de ces types d'émissions de télévision, qui sont très divertissants, intelligents, pertinents et généralement critique de l'opinion publique dominante: la présentation des questions clés à un public qui autrement, pourraient ne pas être engagé ou intéressé.

Sensible à l’ethnie, la classe et le genre, Oliver souligne que l'Ecosse est un pays à prédominance libérale dirigée par un gouvernement anglais conservateur, encore plus prononcée aujourd'hui par le "chic sud tory" premier ministre David Cameron, qui pour de nombreux Ecossais personnifie le désaccord avec l'Angleterre et la Grande-Bretagne. Oliver reconnaît également le ridicule d'un "non" de la campagne commerciale mettant en vedette une mère occupée qui n’ont tout simplement pas le temps ou l'énergie pour comprendre complètement la question de l'indépendance avec son “petit cerveau de femme.” En effet, ces spectacles mettent en lumière les injustices commises par des entités affirmant la domination sur les personnes les moins puissantes socialement, que ce soit un pays ou un groupe social.

Comme Graham a indiqué lors de notre entretien, il y a des problèmes légitimes qui pourraient survenir en cas d'indépendance, mais ils seraient résolus dans le temps, tels que la lutte économique ou de l'absence de la défense militaire. Oliver reconnaît également avec humour, quelques autres arguments pour la campagne "Non" qui pourrait poser des défis importants pour l'Ecosse, comme la perte de la livre comme monnaie, les deux cents ans du drapeau de l'Union Jack et le déplacement des armes nucléaires actuellement installées en Ecosse vers l'Angleterre. Selon Oliver, ces menaces ont suffi à provoquer la panique en l'Angleterre et la hâte de bien faire pour l'Ecosse, mais "si vous n’avez pas été agréable à quelqu'un pour un millier d'années, il est très difficile de démarrer soudainement. "

Même si le moment est maintenant passé et l'Ecosse a voté "Non" à l'indépendance nous pouvons être confiants sur le fait que l'Ecosse sera à nouveau amenée à reconsidérer la question, car elle est capable de prendre des décisions sages pour lui-même, même s'ils ont choisi comme animal national et emblème, la Licorne!!!





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire